Ebook gratuit Une petite ville nazie
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Une petite ville nazie
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Détails sur le produit
Poche: 416 pages
Editeur : TALLANDIER (1 avril 2016)
Collection : Texto
Langue : Français
ISBN-13: 979-1021019102
ASIN: B01ABNAS16
Dimensions du produit:
18 x 2,4 x 12 cm
Moyenne des commentaires client :
4.8 étoiles sur 5
8 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
152.010 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
Ce livre relate avec justesse le processus de nazification d'une ville allemande. Outre le fait qu'en la matière cette ville est emblématique, il incite à la réflexion sur le futur. Si un effondrement économique venait à survenir verrait-on un processus similaire se mettre en place ? Certes l'histoire ne se répète jamais de façon identique, mais ...
L’ouvrage « une petite ville nazie » de William Sheridan Allen est probablement l‘un des ouvrages les plus important jamais écrit en matière d’analyse de science politique et historique du nazisme. En ce qui me concerne, je le considère comme un classique indémodable, certes complété par les travaux de sociologie électorale du grand Ian Kershaw, mais pour autant l’ouvrage d’Allen demeure à ce jour un ouvrage d’une qualité d’analyse et d’une densité d’information. L’auteur étudie la montée en puissance du nazisme dans une petite ville au nom fictif de Thalburg, dont Alfred Grosser dans sa remarquable préface indique qu’il s’agit en fait de Northeim en Basse-Saxe, lidentité de la ville ayant été divulguée dans la fièvre qui suivie la publication de l’ouvrage de William Allen, par le quotidien Der Spiegel. Bien que cet ouvrage paraisse ardu, il s’agit en fait d’un ouvrage passionnant qu’il est impossible de reposer avant de l’avoir entièrement lu. La partie qui décrit les composants sociologiques de Thalburg est la plus difficile à lire, mais ensuite pour peu que l’on éprouve un réel intérêt pour l’histoire du nazisme on est en présence d’un véritable polar historique.La thèse de l’auteur est extrêmement simple, en montrant l’agonie de la démocratie dans une petite ville au cours des dernières années de la République de Weimar, son objectif est de montrer que les mesures prises par les nazis sur le plan local ont joué un rôle capital dans l’établissement d’un régime totalitaire en Allemagne et que la réussite de Hitler doit beaucoup à l’efficacité du système nazi à la base et particulièrement aux échelons urbains. L’auteur est conscient des limites intrinsèques de sa méthode en sélectionnant une seule ville, car il est impossible de certifier que la ville choisie est strictement identique à d’autres villes allemandes de la même époque. William Allen indique dans sa préface que la ville étudiée est moins industrialisée, mais plus fortement bourgeoise et plus résolument luthérienne que les autres villes allemandes, et que ces caractéristiques expliquent peut être pourquoi Thalburg fut plus rapidement et profondément nazifiée.Thalburg se présent comme une petite ville de 10 000 habitants sous la république de Weimar, soit une ville comme il en existait un millier à cette époque et ou un allemand sur 7 habitait dans l’une d’elle. Bien que la défaite de 1918 fut vécue comme un évènement cruel et incompréhensible, entraînant la disparition d’un mode de vie, toutefois la révolution de 1918 se fit en douceur à Thalburg, les soldats s’arrangeant à l’amiable avec leurs officiers, mais le soviet local des travailleurs et des soldats conduit à la démission le commandant de la garnison de Thalburg et l’armée se retire de la ville en 1920 : cet évènement va déclencher une puissante poussée nationaliste, qui fait que Thalburg devient en quelque sorte par réaction le siège de la virulente organisation de droite Jung Deutsches Orden se qui va conduire à une caractéristique récurrente de la vie politique à Thalburg un combat de rue entre les socialistes et la droite nationaliste. La récurrence des combats de vue, des injures publiques des agressions physiques, et le militarisme des Thalburgeois est un élément qui est régulièrement point du doigt dans l’ouvrage. Une chose est claire, il paraît certain que cette violence mal contenue était le symptôme d’une absence de culture démocratique, aussi bien pour les nationalistes qui disposait de leur milice le casque d’acier, auquel répondait la formation paramilitaire du SPD le Reichsbanner, et finalement les sections d’assauts des nazies (SA) : on constate donc que la possession d’un service d’ordre plus que musclé par les nazis n’était pas une particularité intrinsèque de leur mouvement, à partir du moment où la violence physique était une composante à part entière de la culture politique allemande sou la république de Weimar.Sur le plan de la sociologie électorale, les élections présidentielles voient l’apparition en 1925 d’un clivage électorale très classique, qui par lui-même n’explique rien sur la prise du pouvoir ultérieur par les nazis, puisque Hindenburg obtint 3375 voix et le candidat socialiste 2080, les communistes recevant la portion congrue avec 19 voix.Sur le plan confessionnel les thalbourgeois étaient luthérien à 86% et seulement 6% étaient catholiques : la forte proportion de luthérien semble être un élément qui à faciliter la montée en puissance du nazisme par une sorte de moindre antipathie que dans le cas du catholicisme : cette donnée doit être interprétée avec prudence, les nazis ayant excessivement tirés parti de la crédulité des thalbourgeois en se présentant en défenseur de l’église face à l’athéisme du SPD et des communistes…Quand on connaît le caractère foncièrement antichrétien du nazisme, cela porte à sourire, mais surtout à conclure que les nazis disposaient d’un remarquable outil de propagande qui était capable se formater en fonction des conditions socio-politiques locales.Sur le plan professionnel, la cité se présentait comme une ville administrative, une ville de fonctionnaire avec un tiers de ses 7000 adultes travaillant dans la fonction publique : la stabilité de l’emploi et une certaine dépendance à l’égard de l’état étaient donc un facteur connu et une chose commune.La crise économique commença en 1930 et ses effets étaient peine perceptibles à Thalburg. L’examen détaillé des catégories socio-professionnelles par William Allen conduit à penser que la ville disposait d’une petite bourgeoise extrêmement forte, et selon Allen il s’agissait de la matière première à partir de laquelle Hitler a fabriqué son mouvement.L’auteur note l’existence d’un très grand nombre d’associations, qui bien qu’elles fussent théoriquement apolitique possédait une puissante fibre nationaliste (jusqu’au club d’horticulture).La presse était représentée par trois journaux d’obédience politique très variée : le Gräfische qui était au service de l’Allemagne nationaliste avec un directeur qui appartenait à l’aile droite du parti nationaliste allemand ; le second était le Volksblatt qui était un organe du parti social-démocrate (SPD) : s’était surtout une feuille à scandale qui attaquait violement l’opposition politique, l’imprimerie du Volksblatt imprimait aussi la feuille hebdomadaire du Reichsbanner : ces deux journaux titraient respectivement à 2000 et 3000 unités ; enfin le parti nazi se manifesta par un journal apparu au cours de l’été 1931 le Hört Hört, qui étaient sans doute le pire exemple d’une presse de caniveau remplie de calomnie. Le troisième et dernier journal de Thalburg le Thalburger Neueste Nachrichten avait un propriétaire issu du parti du peuple, il était un journal généralement plus complet et plus exact que les autres : il possédait une nette coloration bourgeoise et le principal souci de ses éditoriaux était que la cité fut gérée comme une affaire, il tirait à 4000 exemplaires.Donc au total, Thalburg donne l’impression d’être une entité saine et bien gérée mais avec des clivages de classe sociale dans pratiquement tous les domaines.L’irruption du nazisme dans la vie politique de Thalburg va se faire à compter de 1930 en raison de la crise mondiale, bien que l’auteur montre qu’en réalité l’impact de la crise fut des plus limités pour les thalbourgeois, avec même un accroissement des dépôts à la caisse d’épargne, ceux-ci étaient obnubilé par les conséquences possibles de la crise : crainte d’un déclassement et d’une paupérisation des classes moyennes qui les conduisit à prêter l’oreille à la propagande du NDSAP, même si par ailleurs à cette époque, les thalbourgeois auraient eu la plus grande difficulté. Paradoxalement, le nazi le plus connu de Thalburg était aussi un homme très aimé de ces concitoyens, il s’agissait du propriétaire d’une librairie, Walter Timmerlah qui était devenu un admirateur des théories racistes de Houston Stewart Chamberlain et s’était rangé derrière la bannière de Hitler après que Chamberlain en ait dit le plus grand bien… Timmerlah était aussi une figure importante de l’église luthérienne, il était donc une personne dont l’adhésion au nazisme pouvait servir de caution morale et intellectuelle à de nombreuses personnes.Pour Walter Timmerlah, et pour les petits bourgeois de Thalburg, le parti nazi était essentiellement un parti antimarxiste, à Thalburg même l’idéologie antisémite des nazis ne trouva jamais réellement d’écho favorable, c’est pourquoi les nazis adaptèrent leur offre idéologique à la défense des valeurs bourgeoises, y compris dans le domaine de la religion : ils devenaient ainsi les protecteurs de l’église luthérienne contre les « rouges ». Et c’est justement là qu’il faut bien comprendre un élément centrale de l’ouvrage de William Allen, pour les bourgeois de Thalburg, les rouges n’étaient pas les communistes (certes honnis) mais surtout le SPD qui incarnait alors tout ce que les nostalgiques de l’Allemagne d’avant 1918 pouvait ailleurs.L’ouvrage de William Allen montre quels sont les artifices qui permirent aux nazis de s’imposer à Thalburg et se faisant dans toute l’Allemagne, avec des variations sociologiques locales. Les nazis mirent en branle une formidable organisation, très bien structuré et avec une propagande souple et puissante : si les combats de rue conduits par les SA furent un élément notable pour la conquête du pouvoir, il est impossible de réduire l’action des nazis à de tels évènements : leur véritable force était d’apparaitre comme un mouvement jeune et dynamique décidé à apporter des réponses concrètes aux attentes du peuple allemand notamment en matière d’emploi.La prise de pouvoir des nazis est remarquablement décrite, avec un purge systématique du corps social, l’interdiction des syndicats remplacés par le Front national socialiste du travail ; une intimidation de plus en plus puissante à l’égard des sociaux-démocrates : perquisitions conduites par des SA, détention provisoire, menace terrifiante d’une déportation dans un camp de concentration ; perte des emplois de valeur, pour accepter sous la contrainte des emplois très durs et peux rémunérés. En outre, on assiste à l’instauration d’une sorte de terreur douce, ou chacun soupçonne son voisin d’être un délateur au service de la Gestapo, même si comme le montre l’auteur ; il existait à Thalburg un seul personnage peu recommandable appartenant à cet instance redoutée.L’atomisation du corps social et l’accaparement de tous les pouvoirs au niveau local démontre que c’est ce quadrillage politique de base qui fit du nazisme un mouvement politique totalitaire aussi puissant et aussi durable.Ensuite, il faut bien le reconnaître, l’édile nazi qui devint maire de Thalburg même s’il était foncièrement un minable et un homme fait de sac et de corde a beaucoup fait pour le plein emploi dans sa ville, très rapidement, sans scrupules en reprenant des propositions de grands travaux émanant, avant la victoire des nazis, du SPD dont les efforts de redressement économiques. En outre, il fit beaucoup pour localiser à Thalburg de nouvelles activités militaires qui venaient grossir les capacités économique de la ville. Des travaux d’embellissement somptueux firent de Thalburg une petite cité sertie dans un écrin de verdure.L’exemple de Thalburg est particulièrement instructif et inquiétant selon l’auteur, et je partage en tout point son analyse, car il montre que la montée en puissance d’un mouvement totalitaire comme le nazisme, auprès de gens normaux est une chose assez facile, et de poser la question : y aurait-il un jour un nouveau Thalburg avec une même configuration sociologique et une même conquête totalitaire du pouvoir, dans un futur proche ou éloigné : la montée en puissance des mouvements nationaux-populistes en Allemagne et en Autriche pose en 2016 cette question lancinante avec acuité.
Une plongée au cœur de l'histoire, un livre que tout le monde devrait lire.Un travail de recherche hallucinant
Ce livre montre comment une dictature peut, en s’insinuant dans la société et en brisant tout lien social emporter un peuple civilisé vers l’abîme. A méditer en ces temps de repli identitaire et nationaliste.... Pour que la bête ne revienne jamais.
livre passionnant et instructif.encore utile aujourd'hui pour decrypter la politique. de plus agreable a lire.seul bemol : on aurait aime une suite : le devenir de la ville durant la guerre et ensuite.
De nombreuses différences et aussi pas mal de rapprochement entre cette époque et la notre
Ce livre apporte un éclairage très original sur la façon dont les nazis se sont imposés en Allemagne. Par l'étude de la vie quotidienne d'une petite ville allemande, il montre comment les nazis ont petit à petit conquis une partie des esprits et fait taire les autres.On pourra dire que c'est de l'histoire vue par le petit bout de la lorgnette ; mais c'est très instructif. Car après avoir vu cette mise en place progressive, on comprend mieux pourquoi il vaut mieux mettre le holà dès les premiers signes d'une idéologie antidémocratique, car le point de non-retour peut très bien être dépassé sans qu'on l'ai vu venir.
Livre très bien documenté et bien expliqué et écrit avec beaucoup de distance. Il explique comment un village ordinaire du milieu de l'Allemagne est séduit par le nazisme. On comprend alors mieux comment cette idéologie mortifère a pu séduire autant d'allemand. On apprend à la fin du livre ce que sont devenues les familles. On apprend aussi des choses étonnantes. Bref à livre si vous vous intéressez à l'allemagne.
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